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Psychanalyste
Psychologue Hospitalière

20 rue Fabre d’Eglantine
Paris 12ème

psychanalyse

Nation
06 09 40 38 87

« Avec le psychanalyste l’homme se réveille »

Risquer la singularité ! Tel est peut-être l’enjeu d’une psychanalyse.

Je vous propose de vous rencontrer, afin que vous puissiez faire le pari d’une plus grande liberté face à ce qui vous inhibe, vous empêche ou vous fait souffrance.

La tristesse, la peur, ou le chagrin qui traversent nos vies, et s’y installent parfois, ne nous interdisent pas de nous réinventer.

Travailler sur son histoire, réfléchir à ce qui entrave et étouffe, à ce qui angoisse, à ce qui se répète, à ce qui empêche d’aimer, c’est aussi travailler pour les générations futures.

Nos maux se manifestent de bien des manières et ces moments d’impasse peuvent être des invitations à réaménager les choses.

J’ai souvent été surprise par ce que l’humain est à même d’imaginer, de concevoir pour vivre malgré tout.

Qu’est-ce que la psychanalyse ?

La psychanalyse lève les interdits de penser, favorise un éveil et laisse la place aux inattendus.

La psychanalyse n’est pas une technique, c’est une rencontre entre un analyste et un analysant. Une rencontre qui offre la possibilité de produire un récit, le récit de ses souffrances, de ses enfermements, de ses hésitations, de sa solitude…

Je vous propose de vous rencontrer parce que l’on ne se souvient jamais seul. Le récit ouvre des scénarios, produit des possibles et nous laisse loin des tergiversations stériles.

Comment lâcher ses fidélités souffrantes ? Sa culpabilité ? Ses peurs ? Ses fantômes ?

Afin de prendre le risque de vivre, le risque d’aimer, le risque du nouveau, le risque de l’inconnu, le risque d’espérer, le risque de la joie.

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Entendre le vrai d’une parole, entendre ce qui a été tue, ce qui n’a pas pu se dire et parfois même ce qui n’a pas pu se penser dans le secret d’une famille, dans le secret d’un couple, dans le secret d’un corps.

Faire que l’indicible, l’impensable, l’irreprésentable et l’impartageable trouvent enfin une destination.
Notre monde contemporain nous enjoins à un formalisme de plus en plus contraignant, nos entreprises et nos institutions invitent à un management féroce et anonyme alors même que le désir est : … « La plus grande source de résistance de l’individu à l’emprise d’un collectif qui vise à ériger un lien collectif dépersonnalisé, identique pour tous, en place de tout lien personnel, pulsionnel, érotique ».

*

Notre monde porte encore la balafre des guerres et des génocides du XXème siècle, ce monde promis à la pacification ne fait que s’embraser et nous sommes les fils et les filles non seulement des amours et des guerres domestiques, mais aussi les fils et les filles de notre siècle, c’est-à-dire des grandes guerres, des génocides, de la désindustrialisation, du sida, des délocalisations, des plans sociaux, de la crise, du management, du terrorisme ….

Les cliniciens d’aujourd’hui ont à faire avec ce qui n’a pas pu s’écrire des horreurs et des traumas des XXème et XXIème siècle. « … Combien la barbarie du génocide balafrait toute la subjectivité moderne… combien ce mal est profond et essentiel pour comprendre le mal de vivre de l’homme moderne pour élaborer une clinique d’aujourd’hui »[2]. Parce que nous avons fait l’expérience psychique que l’homme était en mesure de vouloir exterminer son prochain jusqu’au dernier. .

Longtemps je me suis demandée qu’est-ce qu’était une rencontre ? Une rencontre serait-ce un moment qui change une trajectoire ? Un impact qui dévie ? Quelque chose c’est passé qui va changer radicalement votre vie, la direction qu’elle prenait. Une rencontre ça peut-être un livre, une musique, un amour, une parole entendue, qui vient provoquer un éclat, une joie, un espoir nouveau, où au contraire une mélancolie, une sidération, une peur décisive.

Cela peut-être aussi la rencontre avec un psychanalyste.
Prendre rendez-vous chez un psychanalyste c’est peut-être – malgré la souffrance qui est là – témoigner de l’espoir que quelqu’un sera là pour vous entendre. C’est croire quand même à une promesse, promesse non écrite, non dîtes sans doute, mais su, malgré les trahisons. C’est pouvoir croire qu’il y a du pacte possible.
C’est la croyance en la promesse qu’un autre peut être là, qui n’est pas entièrement désertée.

Encore faut-il que cet autre-là, l’analyste, ne soit pas trop sourd pour que son patient puisse quitter le temps du symptôme, le temps du trauma, qui est un temps sans avenir. Il s’agit de remettre le temps en marche afin que s’ouvrent d’autres possibles, de nouveaux enthousiasmes et de nouvelles joies.

[1] Nathalie Zaltzman, De la guérison psychanalytique, Paris, PUF, 1998, P.15.
[2] Gérard Haddad,  Le jour où Lacan m’a adopté, Paris Grasset 2002,  P.366